Médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, la chiropraxie a pour objet la détection (le diagnostic), le traitement et la prévention des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres.
Ces dysfonctions peuvent avoir pour conséquences une diminution des amplitudes de mouvement, des douleurs musculaires ou articulaires, des symptômes neurologiques, des troubles viscéraux, etc. Pour cela, votre chiropracteur aborde l'organisme dans sa globalité et concentre particulièrement son intervention sur le système nerveux ; ce dernier étant en relation avec l'ensemble des autres systèmes du corps humain.
C'est une médecine manuelle reconnue par le code de la santé publique qui réserve le titre de Chiropracteur aux professionnels justifiant d'un diplôme agréé par le ministère de la santé.
La formation du chiropracteur compte parmi les plus exigeantes des formations dans le champ de la santé.Tous les chiropracteurs exerçant dans le monde ont suivi un minimum de 5000 heures d’enseignements théoriques et pratiques répartis sur cinq ans. En effet, la profession est standardisée au niveau international avec un niveau d’exigence supérieur à celui de la loi française. La formation des chiropracteurs est proche de celle des étudiants en médecine. Leur parcours compte en effet des cours en biologie, physique et chimie très avancés mais également un lourd contingent d’heures d’anatomie et de sémiologie (science des symptômes), dispensées par des docteurs en médecine. Sur les 5000 heures que compte le programme, 800 sont dédiés à la formation aux actes chiropratiques, dont 300 crédits ECTS.
En France, la formation est dispensée par une unique école, l’Institut franco-européen de chiropratique (IFEC), qui est agréée par le ministère de la santé depuis 2013. Son diplôme est reconnu au niveau master RNCP7.
En 2013 toujours, l’Académie nationale de médecine a reconnu la qualité de la formation des chiropracteurs qu’ils présentent comme «identique aux écoles de médecine » dans un rapport sur les thérapies complémentaires.